Infernale
Bien avant que la journée s’achève Tu rêves déjà, tu rêves, tu rêves On dit que Satan signe la trêve, Et tu crois ça, tu rêves, tu rêves
Les femmes te trouvent trop sentimental Elles te paralysent, tu râles, tu râles Et offenser ton orgueil de mâle Ça te scandalise, tu râles, tu râles
Tu alimentes le feu qui t’anime Tu te pavanes, tu frimes, tu frimes Les journaux, les nouvelles te dépriment, Tu te condamnes, ultime, victime
Si tu passais plus de temps à entendre Au lieu de baratiner, de te vendre, te vendre Quand on n’attend plus que la corde pour se pendre Il suffit d’un rien pour s’y suspendre
T’en veux trop, t’en fais trop Tu rends la vie des autres infernale T’en veux trop, toujours trop Et tu voudrais qu’on trouve ça normal…
Tu vampirises les soirées mondaines Tu carbures au soda, toujours, toujours Quand tu aiguises ta mise en scène Tu fais des ¨comment ça va? Bonjour! Bonjour! ¨
Si tu voulais un peu sortir de l’enfance Au lieu de te disperser, mais tu danses, tu danses Tu as assez abusé de ma patience Tu pourrais travailler, mais tu penses! tu penses!
Tu prêches les vertus de ton âge Mais au fond de toi, tu rages, tu rages Quand le miroir te renvoie ton image Tu es terrorisé, ¨Mais que vois-je? Que vois-je ¨
Si tu passais plus de temps à entendre Au lieu de baratiner, de te vendre, te vendre Quand on n’attend plus que la corde pour se pendre Il suffit d’un rien pour s’y suspendre refrain
|